Commentaire du Père Slavko
Réflexions sur le message du 25 javier 2000



"Chers enfants, je vous appelle, petits enfants, à la prière incessante. Si vous priez, vous êtes plus proches de Dieu et Il vous conduira sur le chemin de la paix et du salut. C'est pourquoi aujourd'hui je vous appelle à donner la paix aux autres. Seulement en Dieu est la vraie paix. Ouvrez vos cœurs et devenez les donateurs de paix et d'autres en vous et à travers vous découvriront la paix et ainsi vous témoignerez de la paix et de l'amour que Dieu vous donne. Merci d'avoir répondu à mon appel."


Je salue tous ceux qui suivent les messages et qui souhaitent méditer avec nous sur le message de ce mois ; j'espère que vous avez tous bien commencé ce nouveau temps. Je souhaite avant tout vous rappeler à nouveau le message de décembre et donc de Noël. Là, Marie nous a demandé de prendre conscience que de nouvelles conditions pour la paix sont créées par notre " oui " pour la paix et notre décision pour Dieu. Nous ne devons jamais oublier qu'un profond désir de paix est déjà avec nous quand nous naissons. Nous n'avons pas besoin d'apprendre ce profond désir de paix, mais, pour que la paix puisse venir, nous devons tout d'abord nous décider pour la paix. La décision pour la paix signifie une décision pour les conditions dans lesquelles la paix peut venir et aussi rester. C'est la décision pour l'amour qui est toujours à la première place, et c'est de l'amour inconditionnel dont on parle ici, l'amour qui ne peut venir que de Dieu. C'est l'amour avec lequel nous devrions nous accepter nous-mêmes et avec lequel nous devrions aussi accepter les autres. Cela se rapporte ici à l'amour qui est plus fort que la haine et que tous les autres sentiments négatifs en nous. Ensuite, bien sûr, cela implique aussi la réconciliation, la disposition à pardonner et aussi l'empressement à demander pardon. D'autre part, pour ce qui concerne notre décision pour la paix, nous devons être prêts à combattre notre orgueil, notre égoïsme, notre jalousie, notre envie et notre dépendance des choses matérielles. C'est toujours une bataille difficile et nous pouvons d'ailleurs dire que ceux qui prennent sur eux ce combat sont aussi ceux qui se décident pour la paix et vivent dès lors en paix. L'autre possibilité, si nous ne sommes pas prêts à combattre avec nous-mêmes, c'est de se battre contre les autres, et se battre contre les autres, cela signifie qu'on essaie de régner sur eux, pour qu'ils fassent ce que nous voulons et tout ce qui devrait servir à notre propre paix. C'est par cette sorte d'attitude qu'arrivent tous les conflits, toutes les blessures et tout ce qui est négatif dans l'humanité. La décision pour Dieu dépend aussi de notre décision pour la paix. Notre Dieu est le Dieu de la paix, le Dieu de l'amour, le Dieu de la miséricorde ; si nous nous décidons pour lui et que nous trouvons notre paix en lui, alors nous resterons certainement sur le chemin de la paix. Marie nous a aussi dit de mettre Jésus nouveau-né à la première place dans nos vies et de le laisser aussi prendre la première place dans nos cœurs ; parce qu'alors il nous conduira aussi sur le chemin du salut. Mettre Jésus à la première place dans nos vies a la même signification que les autres appels nous demandant de mettre Dieu à la première place dans nos vies ; mais je crois que nous aussi pouvons trouver ici une autre dimension qui est importante pour notre vie spirituelle. Toutes les mamans qui ont un petit enfant savent trop bien qu'elles devraient être disponibles et veiller sur cet enfant tout le jour et toute la nuit. Toute absence de la mère peut coûter la vie de l'enfant. Ainsi, mettre Jésus nouveau-né à la première place dans nos vies veut dire la même chose que nous décider de veiller sur Lui ; et, en termes humains, cela signifie de Le nourrir avec la nourriture que l'on reçoit dans la prière, en jeûnant, à travers la sainte messe, l'adoration et la confession. Beaucoup, il est triste de le dire, n'ont pas accepté ce rôle maternel envers Jésus nouveau-né. Ils ne prient pas ou prient très peu. Si nous ne prions qu'un petit peu, Jésus nouveau-né n'est pas capable de grandir en nous et il est donc incapable de nous conduire sur le chemin du salut. J'aimerais que nous soyons vraiment fidèles ; alors Jésus restera encore plus fidèle et il sera capable de nous conduire sur le chemin du salut.

Juste en ce moment, il a peu de pèlerins ici et l'ambiance est donc plus tranquille ; mais il y encore un grand groupe de Corée, un groupe d'Italie et aussi de petits groupes de France, d'Angleterre et d'Amérique. À Nouvel An, il y a eu un grand nombre de pèlerins ici ; selon nos estimations, ils devaient être entre quatre et cinq mille. Le 31 décembre, nous avons commencé à prier à 9h30 et la messe a commencé autour de 11h15 ; il y avait environ 130 prêtres concélébrants. Nous avons eu la consécration juste avant minuit et nous sommes alors tous restés à genoux dans l'idée que nous passions au temps nouveau à genoux. Beaucoup de pèlerins nous ont dit que cet appel avait été très important pour eux, parce qu'il avait vraiment fait devenir réalité les désirs de Marie pour nous.

En ce moment, Vicka, Jacov, Ivanka et Mirjana sont ici à la maison, alors qu'Ivan et Maria sont respectivement en Amérique et en Italie. La semaine passée, Ivan est devenu père d'une seconde fille. Nous tous leur souhaitons bien sûr nos meilleurs vœux et nous les félicitons pour cette nouvelle vie.

J'aimerais annoncer ici que, du 30 juin au 6 juillet, nous organisons une semaine pour les prêtres et cela sera déjà la cinquième rencontre de ce type. L'année passée, environ 170 prêtres de 10 pays ont participé à la retraite. On s'est mis à l'appeler " prêtres à l'école de Marie. " Cette année, le thème de la retraite sera : " Le prêtre, un homme de la Sainte Trinité et le serviteur du Corps du Christ ", car cette année du Jubilé doit être consacrée à la Sainte Eucharistie. J'invite ainsi tous les groupes à prier pour que les prêtres réagissent à cette invitation, mais j'aimerais aussi que tout le monde s'active à faire connaître cette retraite aux prêtres. Cette année, les familles de cette paroisse offrent le logement et la nourriture en cadeau aux prêtres. Nous invitons aussi les familles locales à participer autant que possible à ces activités, parce que c'est avec de telles choses qu'on rend possible un nouvel esprit de communauté.

Je vous appelle, petits enfants, à la prière incessante

Nous savons que Marie nous a appelé à la prière dans presque chaque message depuis le début. Nous savons aussi qu'il y a des messages dans lesquelles elle a répété trois fois cet appel à la prière. Ici, nous devrions remarquer qu'elle ne nous a pas appelé à la prière incessante du chapelet, ni à nous trouver constamment à l'église ou à être en adoration tout le temps. Aucune de ces choses ne serait possible ; pourtant Marie nous appelle tout de même à la prière incessante. Cela signifie que nous devrions tout d'abord comprendre ce que cela veut dire et qu'ensuite nous devrions le mettre en pratique en le faisant. La prière est une rencontre avec Dieu et les rencontres avec Dieu se produisent de différentes manières. Premièrement dans la prière formelle, quand nous prenons le temps de prier ou de lire la Sainte Écriture, quand nous participons à la messe, nous avons des occasions particulières de rencontrer Dieu. Dans ces manières de rencontrer Dieu, la première et la plus importante des choses devrait arriver : que notre cœur s'ouvre à Dieu, qu'il s'ouvre à la paix de Dieu, à sa miséricorde et à son amour, pour qu'il en soit rempli. Si cela arrive à notre cœur, alors des rencontres avec Dieu deviennent possibles partout et à tout moment. Quand je fais mon travail par amour pour Dieu, quand j'use des talents qu'Il m'a donné par amour pour lui et pour ceux qui sont autour de moi, alors je suis aussi en contact avec Dieu. Une personne qui travaille studieusement, ne perdant jamais de vue que ses dons lui viennent tous de Dieu et les développant dans un profond sens de responsabilité, est aussi en contact avec Dieu. Celui qui a développé ses talents et qui sert les autres avec eux rencontre aussi Dieu. Nous savons tous que les rencontres décisives avec Dieu devraient se produire dans l'homme. Pourtant il y a aussi des personnes qui ont dit que l'enfer, c'est l'autre ; ce sont ceux qu'on appelle les existentialistes athées. Mais pour nous autres, Chrétiens, c'est différent : nous disons que l'autre est le Paradis, car nous pouvons rencontrer Dieu dans l'autre. Quand nous pensons à ce que Jésus dit à propos du Jugement dernier, alors tout devient clair. Il utilise un seul critère, à savoir si nous L'avons rencontré dans les personnes nécessiteuses autour de nous. Si oui, alors nous pouvons entrer avec Lui dans le Royaume de la paix, mais, si non, alors nous nous excluons nous-mêmes du Royaume de la paix. Ainsi, nous pouvons dire que Jésus ne demande pas combien de chapelets nous avons prié, avec quelle fréquence nous sommes allés à la messe ou combien de jours nous avons jeûné, mais plutôt si nous L'avons reconnu dans les autres personnes et si nous les avons aimées. Mais bien sûr, pour être capable de rencontrer les autres de cette manière et pour être capable de reconnaître Jésus en eux, on doit tout d'abord prier. Et c'est de cette manière que nous pouvons arriver à comprendre ce que cela signifie de prier sans cesse et que nous pouvons arriver à vivre cela. Si nous regardons la vie de prière de Jésus, nous pouvons dire qu'Il priait souvent, qu'Il priait au sommet des montagnes, qu'Il restait en prière même quand les autres Le cherchaient. Sa prière est son ferme contact avec le Père. Et puis, Il prie aussi pour Ses Apôtres et pour tous ceux qui écouteront leurs paroles. Il est en contact constant avec le Père et c'est pourquoi nous pouvons dire qu'Il priait sans cesse, et qu'Il nous appelle donc à faire de même à travers Sa Mère. Saint Paul parle aussi de la prière incessante et, là aussi, nous devrions le comprendre de la même manière. Marie ne peut que nous demander que nos prières, nos messes, nos chapelets, et ainsi de suite, nous rendent capables de rencontrer Dieu dans les autres personnes et dans toute la nature. Elle reste fidèle au message de l'Évangile, et c'est pourquoi elle a aussi été capable de nous demander d'aller dans la nature pour rencontrer Dieu le Créateur, pour L'adorer et Le louer. Pour nous autres, Chrétiens, il est simplement très important de penser et de parler de cette idée de prier sans cesse, parce qu'alors elle devient le critère de nos propres vies. Pensons aux paroles d'Isaïe, critiquant les gens qui vont au Temple pour prier et pour faire des offrandes, mais qui ensuite rentrent à la maison et continue à commettre les même injustices ; on dit alors que Dieu n'aime pas cette sorte de jeûne et cette sorte de prière. Nous rencontrons plutôt Dieu dans la prière, et puis aussi pour rendre nos vies plus parfaites, et à travers cette vie plus parfaite, pour être prêts à rencontrer Dieu partout.

Si vous priez, vous êtes plus proches de Dieu

Il faut aussi insister sur cette idée. Pour faire l'expérience de la proximité de Dieu et pour être capable de Le rencontrer, on doit premièrement prendre le temps pour que cela puisse arriver. C'est pourquoi tant de Chrétiens ne rencontrent pas vraiment Dieu et restent ainsi loin de Lui : simplement parce qu'ils n'ont pas pris assez de temps pour la prière. La pire des choses qui puisse arriver à l'homme, c'est qu'il vive loin de Dieu. Or, celui qui s'éloigne de Dieu, s'éloigne aussi du chemin de la vérité, de la lumière et de la vie véritable, et il est donc tout simplement incapable d'avoir la vraie paix. L'éloignement de Dieu survient bien sûr à cause du péché, parce que le péché est quelque chose que nous faisons et à travers laquelle nous nous isolons de Dieu et des autres. L'isolation est le résultat de l'éloignement de Dieu, personne ne peut bien vivre de cette manière et personne ne peut donc avoir ainsi la vraie paix.

et Il vous conduira sur le chemin de la paix et du salut

C'est pourquoi tant de personnes souffrent terriblement mentalement, spirituellement, aussi bien que physiquement en ce moment. Pour être en bonne santé, pour être guéri, on doit faire tout ce qui est possible pour être proche de Dieu, parce que ce n'est qu'à travers cette proximité de Dieu, que nous pouvons nous rapprocher de nous mêmes, que nous pouvons nous rapprocher des autres qui sont autour de nous et de toute la nature en tant que création de Dieu. Celui qui est proche de Dieu peut aussi être proche des autres personnes. Beaucoup d'enfants souffrent aujourd'hui et ne trouvent pas d'utilité à leur vie, parce que leurs parents ne sont pas assez présents pour eux. Combien il arrive facilement aujourd'hui que les parents prennent beaucoup trop de temps pour leur travail ! Et là, il est particulièrement important que la mère décide d'être très proche de ses enfants. C'est une grave erreur pour l'éducation des enfants, que la mère aille travailler et ne consacre ainsi que trop peu de temps à ses enfants, et cela particulièrement quand les enfants sont encore petits. Rien ni personne ne peut remplacer la mère. La même chose vaut pour les parents qui, pour faire tenir tranquilles leurs enfants, leur achètent trop de jouets ou les mette simplement devant la télé. Ils font aussi une grande erreur dans leur manière de concevoir l'éducation des enfants.

C'est pourquoi aujourd'hui je vous appelle à donner la paix aux autres.

La chose la plus importante dans la croissance des enfants est la proximité de leurs parents, qui, de leur côté, ont aussi assez de temps pour eux. Ce n'est aussi qu'à travers leur proximité de Dieu, que les gens sont capables d'être proches les uns des autres et qu'ainsi, à travers cette proximité, ils peuvent conduire les autres à Dieu et à Sa paix.

Seulement en Dieu est la vraie paix.

La vraie paix est seulement en Dieu. Le Psalmiste, par exemple, compare sa propre âme à un enfant assis sur les genoux de sa mère, parce que c'est là qu'il a trouvé la paix. Toutes les expériences des saints sont résumées par ces paroles de saint Augustin : " Mon cœur n'arrivait pas à trouver la paix, jusqu'à ce qu'il trouve la paix dans le Seigneur ". Saint Augustin décrit son chagrin et son manque de paix en disant qu'il a cherché Dieu partout, dans les créatures, dans les personnes, mais qu'il ne L'a trouvé à nulle part, avant de trouver la paix en Dieu lui-même. C'est dans les lettres de saint Paul que l'on trouve à plusieurs reprises l'un des plus beaux témoignages sur Dieu : on y lit que Dieu est le Dieu de la paix et que Sa volonté est notre paix. Cette paix que nous désirons tous profondément, et qui ne peut venir que de Dieu, nous pouvons seulement la trouver en nous ouvrant à Dieu, et puis en restant avec lui en prière ; c'est là que nous découvrons alors la paix.

Ouvrez vos cœurs

On peut voir combien le désir de paix est profond dans le cœur des gens, quand on parle du Règne de la Paix, dans la description de la vie éternelle ou de l'éternité. Ainsi, on insiste encore plus sur le Règne de la Paix que sur le Règne de l'Amour ou de la Vie. Le Règne de la paix est promis à chacun d'entre nous ; nous pouvons aussi apercevoir ce Règne ici sur la terre et trouver ce chemin de pèlerinage en nous décidant pour la prière. Si nous désirons décrire le chemin de l'homme, nous pouvons dire que l'homme est un pèlerin qui désire profondément Dieu, qui désire la vie en plénitude et cela est aussi décrit comme la paix. Durant toute cette année du Jubilé, nous sommes appelés à marcher très consciemment sur le chemin sur lequel nous pouvons le plus facilement trouver Dieu. Or, le premier but d'un pèlerinage à Medjugorje consiste certainement dans le désir que l'homme a de la paix et il la trouve aussi dans le fait que Dieu a envoyé sa mère ici. Marie, en insistant sur la paix, a vraiment touché le cœur du problème, parce que c'est la paix qui est menacée en ce moment. Plus la paix est menacée, plus il est facile d'établir le diagnostic que l'homme est très loin de Dieu. Plus nous nous approchons de Dieu, plus nous nous approchons de la vraie paix, que nous cherchons certainement aussi chaque jour quand nous sommes en prière.

et devenez les donateurs de paix et d'autres en vous et à travers vous découvriront la paix

Marie nous dit deux fois de donner la paix aux autres. Elle nous dit tout d'abord de " donner la paix " et ensuite elle nous dit de " devenir des donateurs de paix ". Cependant, dans les deux cas, il est clair que ce que Dieu nous donne est le don, et que ce que nous avons reçu comme don de Dieu, nous devons le transmettre aux autres, car cela devient aussi notre devoir. L'homme ne doit donc rien garder de ce qu'il a reçu, et tout ce que nous voulons garder pour nous par égoïsme, nous le perdrons. Celui qui ne veut pas aimer est aussi incapable de vivre dans l'amour de Dieu. Si quelqu'un ne veut pas donner la paix aux autres, il a déjà perdu sa paix. Ce n'est qu'en acceptant et en donnant la paix que l'homme peut vivre dans la paix véritable. Et c'est de cela que Marie veut nous faire prendre conscience. Les autres cherchent et désirent profondément la paix. C'est exactement l'occasion pour nous autres Chrétiens d'intervenir pour les autres. Si nous portons la paix véritable au-dedans de nous et si nous offrons la paix véritable aux autres, nous deviendrons des témoins de la paix et de l'amour, nous deviendrons donc des témoins de Dieu. C'est pourquoi nous devons toujours nous demander si nous sommes véritablement capables de porter témoignage. Parfois, nous pensons que les gens ne souhaitent pas accepter ce que nous désirons leur offrir ; alors nous nous plaignons de ce que notre enseignement et notre travail pastoral ne portent pas assez de fruits. C'est certainement vrai, mais qui accusons-nous de cela, même si nous ne devrions accuser personne ? Souvent, nous disons que les enfants ou les Chrétiens ne veulent pas, pourtant ce n'est pas vrai. Quand notre témoignage n'a aucun effet, alors nous devons tout d'abord nous questionner, nous-mêmes, les prêtres et l'Église entière. Ainsi, si nous ne réussissons pas à transmettre la paix au monde, ce n'est pas la faute au monde qui ne veut pas la paix ; c'est plutôt notre faute à nous, parce que nous ne portons pas la vraie paix en nous et que nous sommes donc aussi incapables de la donner aux autres. Aussi, cet appel de Marie à témoigner de la vraie paix aux autres signifie avant tout que nous devons chercher la paix de Dieu avec tout notre cœur et tout notre être. Ce n'est que quand nous l'aurons trouvée, qu'elle se répandra sur les autres et qu'elle sera donc aussi donnée au autres.

et ainsi vous témoignerez de la paix et de l'amour que Dieu vous donne

C'est la mission qui nous a été donnée et qui a été donnée plus spécialement par Dieu à tous ceux qui sont venus à Medjugorje. Cependant, Dieu n'attend rien de nous, qu'il ne nous aurait pas déjà donné. Ainsi, nous voulons tous rester à l'école de Marie et c'est pour cela que nous allons maintenant tous prier :

Dieu notre Père, Dieu de la paix, nous Te remercions de ce que la vraie paix est seulement en Toi. Nous Te remercions de pouvoir être sans cesse avec Toi, nous Te remercions de Te laisser trouver, de pouvoir nous approcher de Toi dans la prière. Nous T'en prions, libère nos cœurs et nos âmes de tout ce qui nous empêche d'être proche de Toi et de tout ce qui nous éloigne de Toi. Délivre-nous de toutes les choses auxquelles nous sommes liées, auxquelles nous nous sommes liés nous-mêmes et qui nous empêchent de nous approcher de Toi. Libère-nous, mais pardonne-nous aussi tous ces mauvais liens dont nous sommes responsables. Guéris nos cœurs, nos âmes, notre passé et aussi toute notre mémoire de ce qui nous empêche de nous approcher de Toi. Nous te demandons, au nom de Ton Fils, Jésus Christ, délivre-nous de Satan et de toutes ses oppressions, de ses attaques et de son désir de détruire toute paix, pour que nos cœurs puissent se reposer en Toi. Donne-nous l'expérience de pouvoir nous reposer en Toi comme un enfant se repose sur les genoux de sa mère. Seigneur, nous Te prions avec Marie, Reine de la Paix, pour tous les peuples et particulièrement pour tous les pèlerins. Que, durant ce nouveau temps, nous soyons des pèlerins avec Marie et que nous restions en chemin avec elle. Nous te prions pour tous les jeunes qui, jusqu'à maintenant, n'ont pas été capables de trouver le chemin vers Toi ; pour tous ceux qui ont été distraits du chemin qui mène à Toi ; pour tous ceux qui ont cherché une fausse paix dans l'alcool et les drogues et pour tous les autres qui ont cherché de faux chemins vers la paix ; ramène-les près de Toi, O Père, parce qu'ils n'auront jamais la paix tant qu'ils seront loin de Toi, par le Christ, notre Seigneur. Amen.

Père Slavko Barbaric, Medjugorje, 27 janvier 2000
Traduction de l'anglais : Père Philippe M. Schönenberger


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Last Modified 02/12/2000